SOMMAIRE du cheval  FRISON :

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Bouledogue-Français

 

 

 

 

Julia     Femelle

Bleu-Russe

 

 

 

 

 

Horus     Mâle

Nébelung


 

Origines du Frison :

 

La Frise, province des Pays-Bas, est le lieu

d'origine du Cheval Frison.


Il en tire d'ailleurs sont nom.

Son surnom " Perle noire " vient de sa robe entièrement noire.
Restée quasiment pure jusqu’à nos jours, c'est une des plus anciennes races d’Europe.

D'après les retrouvaille archéologiques les chevaux étaient présent depuis 1000 ans av. J.C.

Le Tarpan, cheval sauvage léger aujourd’hui disparu, fut certainement croisé avec le cheval continental de type lourd.

Le Frisii, nom donné au frison par les romains, était très apprécié pour ses qualité de cheval de bataille.
Les romains exportèrent, pour leurs conquêtes, des frisons en Angleterre.


Certaines races tel que, les poneys Fells et les Clydesdales furent élaborées à l'aide de souches de Frisons.

Au moyen âge il fut réservé aux seigneurs car sa robustesse lui permettait de transporter des hommes en armures.
Ces chevaliers appréciaient sa crinière longue et ses allures relevées.

Au XVI et XVIIème siècle, il reçoit du sang Andalou et Castillan pendant l'invasion espagnole des Pays-Bas.
Ce croisement lui apporte  son encolure altière et un trot gracieux.

Il est alors remarqué, par les dresseurs de la haute école, pour ses allures hautes et légères.

Au XVIIIème siècle le roi de France, qui possède les Pays-Bas, fait voter une loi pour fournir les officiers de l'armée avec des chevaux Frisons.
Son allure sombre, ses allures relevées, son port d’encolure, son trot léger et rapide sert à intimider l'ennemi lors des combats.

A cette époque, des primes d'élevage sont octroyées aux meilleurs étalons.

Au XIXème siècle, Les courses de trots montés ou attelés deviennent très populaires.
Réputé comme le cheval le plus plus rapide d'Europe, il fut croisé, par des éleveurs avides de gains voulant encore plus de résultats, avec des Morgans américains et trotteurs Orlov de Russie.

Ce fut le commencement de son déclin.
Il fut ensuite, après l'abrogation de la loi visant à protéger l"élevage Frison, croisé avec des chevaux lourds par les agriculteurs.

Ce fut en 1879 que deux nobles nostalgiques sauvèrent les trois derniers étalons pur race et créèrent le Registre d'élevage du Frison.

Accouplés, avec les juments des quelques paysans fidèles à leurs chevaux traditionnels, ils réussirent à augmenter le nombre à quelques centaines.

Au XXème siècle, à l'arrivée de la première guerre mondiale, il fut utilisé au tractage des canons.
Malgré de lourde perte, quelques spécimens survécurent aux deux guerres mondiales.

Les quelques Frisons rescapés furent ceux qui étaient les plus sociables.
Les agriculteurs ayant des Frisons trop caractériels, s'en séparait et ils étaient envoyés à la guerre.

Dans les années 1960 / 70 les puristes préférèrent, pour ne pas perdre le gène de la race, avoir un gros taux de consanguinité plutôt que de le croiser avec des Purs Sang à la mode.

Dans les années 70, la vague de popularité pour l'attelage,  redonne aux Frisons ses lettres de noblesse.
 

  -     Le Frison est le seul cheval à être habilité à conduire l'attelage Royal Hollandais de la reine Beatrix.

 

Attelage Royal de la reine Beatrix

 

13 Frisons attelés

 

 

 

 

Source : Escapades et découvertes

Photos : Françoise PEURIOT et Philippe PLOQUIN 

 

Il est désormais devenu "figure emblématique" de la Hollande.


En France, il réapparait en 1977 mais n'est reconnue officiellement par les haras nationaux, qu'en 2004 comme cheval de selle.


L'influence du Frison se retrouve dans de très nombreuses races actuelles:


  -   Le Kladruber tchèque

  -   l'Oldenbourg allemand
  -   Le Døle Gudbrandsdal norvégien
  -   Le trotteur Orlov russe
  -   les poneys Dales et Fell
  -   Le Shire
  -   Le Hackney
  -   Le Poitevin mulassier français
  -   Friesian crossbred
  -   L'Arabo-Frison
  -   Le Barock Pinto


L’Ispazon et le Warlander qui ne sont pas encore reconnu en France

On dénombrait en 2012 plus de 60 000 Frisons dans le monde.

 

 

Caractéristique du Frison :

 

2 types de Frisons existent !

 

                                                 - Le Frison Baroque

                                                 - Le Frison Moderne dit " Sport "

Morphologie :


Le Frison est un cheval de selle et de trait léger
Deux types de Frisons existent aujourd'hui :


   -     Le Frison de type Baroque, plus carrossé, plus lourd et plus petit.
   -     Le Frison de type Sport, plus léger, possède des allures plus étendues et le rend plus apte à la compétition et au dressage.


Il fait une taille   de  1,55 m à 1,65 m en moyenne.
Les grands spécimens peuvent atteindre 1,75m.


Il atteint sa maturité vers 5-6 ans.

Son corps :


  Son corps est fort et compact et d'un poids de 600 à 800 kg.
  Son poitrail est puissant
  Sa croupe est large.
  Sa queue est très fournie et a une attache basse.
  Ses antérieurs et postérieurs sont bien musclés et munis de larges                   articulations.
  Ses petits poumons ne le rendent pas apte à la compétition d'endurance.

 

Sa tête :

 

                             Noble et expressive, elle est longue et étroite.
                             Son encolure, verticale, est bien galbée souvent en col de cigne.
                             Sa crinière qui  possède des crins ondulés est très fournie.
                             Ses oreilles, petites et orientées l'une vers l'autre, sont pointues et très mobiles.
                             Ses yeux grand et doux sont très expressifs.

                             Sa robe est toujours noire,, une étoile blanche en tête est tolérée.

Ses pieds :


                   Ses Fanons sont abondants
                   Ses sabots,larges et très dur ont une corne bleu-noir.

 

Caractère du Frison :

 

Le Frison possède une prodigieuse faculté d’apprentissage.
Sa polyvalence en fait un cheval idéal pour le loisir.


Vif, il est gentil, docile, sensible, doux et délicat.
Il est très joueur et cabotin.


Sa volonté de faire plaisir est un grand atout pour

le dressage et la haute école.

Nombreux sont les cavaliers, qui après des expériences malheureuses, se sont réconciliés avec l'équitation grâce au Frison.

Le Frison se distingue en attelage à sa prestance et son trop énergique.


En épreuve de dressage, il n'a plus à faire ses preuves.
Zingaro, l'étalon fétiche de Bartabas, est connu dans le monde entier.


Le cirque, le spectacle et le cinéma l’apprécie énormément.
De nombreux exemples tel que :

 

-     Tornado, le cheval de ZORRO, avec Antonios Bandéras

-     Goliath, le cheval du capitaine ...dans Ladyhawke avec ...
-     Bucéphale, le cheval d'Alexandre le Grand avec Colin Farrell
-     La chanteuse Beyoncé Knoowles chevauche un frison dans son clip "Run the World"

 

Tornado

 

Le Frison

de

Zorro

 

Goliath

 

Le Frison

dans

Ladyhawke

 

Bucéphale

 

Frison dans Alexandre le Grand

 

Frison

 

du clip

de Beyoncé


Le Frison a fait découvrir ses grandes aptitudes pour la haute école.


En France, il est considéré trop typé, par ses détracteurs qui ont de nombreux aprioris.
Le Frison Adelprag Anders 451 à concouru aux jeux équestres mondiaux de 2014 pour l'Afrique du Sud.
 
Les Frisons légers et sportifs  se retrouvent régulièrement dans les disciplines Saut d'obstacles, Trec et Randonnée.
Il est très à l'aise en terrain varié.


C'est en endurance qu'il a de moins bonnes performances à cause de ses poumons trop petits.

 

Santé du Frison :

 

Données physiologiques de votre Frison :


  -     Température  37-38,5 °C
  -     Chaleurs de la jument  en moyenne tous les 21 jours à partir de février.
  -     Durée de gestation 11 mois et demi
  -     Poids moyen du Frison 600 kg (+/- 100 kg)
  -     Espérance de vie  entre 20 et 30 ans en moyenne

          Avoir son Frison, c’est :


 -   L' identification électronique obligatoire pour tous les chevaux depuis le 1er janvier 2008.


 -   3 à 5  vermifugations par an
 -   1 rappel annuel de vaccination
 -   1 visite du vétérinaire dentiste
     une fois par an
 -   Visite du maréchal-ferrant régulière

 


          Votre Frison au quotidien, c’est :


 -   Environ 20 à 60 litres d’eau bue
 -   Environ 60 kilos d’herbe ingérée
 -   Environ 15 / 16 heures passées à brouter
 -   Environ 6 heures de sommeil
 -   Environ 5 à 10 litres d’urine et 15 kilos de crottins

 


          Le choix de l’habitat est essentiel.


Au  pré:


Il  faut  s’assurer  que  le  cheval  bénéficie  de  suffisamment  de  place,  d’herbe  et  d’eau  et  que  le  système  de  clôture soit adéquat.
Les barbelés doivent être proscrits au profit de clôtures électriques bien plus efficaces et sûres pour les équidés.


Trop  de  blessures  et  d’accidents  résultent  de  systèmes  de  barrières mal adaptées.


Le cheval est avant tout un herbivore.
Il trouve tout ce dont il a besoin dans l’herbe. C'est l'aliment équilibré et adapté à son transit.


On estime qu'il faut environ 1 hectare par Frison.


Un cheval qui vit au pré passe plus de quinze heures par jour à s’alimenter !
Il faut éviter le surpâturage et il est conseillé de morceler les prés en petite parcelles tournantes.


En fonction de la localisation géographique et de la saison, Il faut veiller à ce que l’herbe soit de bonne qualité et en quantité suffisamment abondante.


Dans les périodes "pauvres" une alimentation complémentaire doit lui être proposée.


Pour les chevaux sportifs, l’herbe n’est pas assez riche.
Des  compléments, généralement des céréales, doivent être apportés pour fournir au cheval toute l’énergie dont il a besoin pour travailler.


Pour les chevaux au repos, le foin est tout à fait adapté.

 


Au box:


Sa litière doit être propre et confortable.
Des sorties régulières s’imposent car un Frison déprime, seul en box.


Un animal de compagnie, lui occupera l'esprit et lui évitera d'être sujet aux tics (troubles comportementaux).
Cela peut être un congénère, mais aussi une présence vivante tel qu'un lapin en cage ...


Le cheval qui vit au box n’a pas accès à l’herbe.
Son alimentation repose sur du foin et des céréales.


On appelle fourrage les aliments riches en fibres.
Il est déconseillé de nourrir les Frisons avec de la paille, les fibres sont trop dure et leurs occasionnent des problèmes intestinaux.


Il existe des concentrés en granulés.
Attention ceux-ci sont plus riches et beaucoup plus énergétiques que le foin et doivent être donnée en petite quantité.


Les céréales utilisées sont l’avoine, l’orge et le maïs.
Elles doivent être écrasés (aplatisseur) car les grains entiers ne font que passer, dans le transit, et ne lui apporteront aucun éléments nutritifs !


N'oubliez pas qu'un Frison s'ennuie au box et qu'il vaut mieux lui donner beaucoup de foin, peu énergétique, qui l'occupera une bonne partie de la journée.

 

L'idéal étant le foin à volonté, pour un cheval au box.


Vous devez choisir une bonne litière.


La litière est obligatoire pour un cheval qui vit au box.
En effet, elle absorbe une partie des excréments et offre un sol souple, non glissant, qui évite les risques de chute.


Pour les juments qui vont pouliner, la litière doit être de plusieurs jours car une litière neuve est trop glissante et le poulain risque de ne pouvoir se lever pour téter.


De plus, c’est un matelas qui doit être assez épais pour être confortable lorsque le cheval se couche.
Plusieurs types de litière existent avec chacun leurs avantages et leurs inconvénients.


 -  La paille :


Litière  traditionnelle conseillée si votre frison à de bonnes quantités de foin à manger.
Sans cela, votre Frison aura tendance à grignoter, tout au long de la journée, la paille de sa litière.


La paille a une valeur nutritionnelle médiocre, et peut être à l’origine de bouchons intestinaux !


 -  Les copeaux de bois :


Ils ne sont en principe pas ingéré par votre Frison mais attention à la poussière !


Les chevaux sont souvent sujet à des problèmes  respiratoires au box.
Il existe maintenant des copeaux dépoussiérés mais cela à un coup.

 

 

          Les pathologies fréquentes chez le cheval :

 

     Les ulcères gastriques


Les ulcères gastriques touchent 40% des chevaux de loisir, 60 % des chevaux de sport et la plupart des chevaux de course.
Ils sont la  manifestation d’une mauvaise « gestion des chevaux ».


Un cheval, dans son milieu naturel, broute en permanence, et le flot continuel de salive et d’herbe permet de neutraliser l’acidité de l’estomac.
Aujourd’hui,  la  plupart  des  chevaux passent beaucoup de temps au box et se nourrissent de rations concentrées, administrées de manière ponctuelle.


Il n'est pas facile de savoir comment apparaissent les ulcères. 
Le stress et la nourriture semblent être à l’origine de cette pathologie.


Voilà quelques signes d’appel qui doivent vous alerter :


 -   douleur abdominale
 -   manque d’appétit
 -   refus de travailler avec baisse des performances           
 -   pour les chevaux de sport, mauvais état général
 -   poil piqué
 -   coliques récidivantes et en relation avec les repas
 -   salivation excessive
 -   grincement de dents

 


     La grippe


La grippe équine est la seule maladie contre laquelle la vaccination est obligatoire par le code des courses.

 

 

     La rhinopneumonie équine


La  rhinopneumonie  est  une  maladie  virale  liée  à  des  virus herpès.
C'est aussi une maladie fréquente contre laquelle la vaccination est recommandée.


C’est la première cause d’avortement d’origine infectieuse chez la jument.
Il survient essentiellement entre le 8ème et le 11ème mois de gestation.
Le poulain peut naître vivant et mourir dans les 24 à 48 h qui suivent la naissance.

 

 

     Le tétanos


La vaccination contre le tétanos n’est pas obligatoire.
Elle est vivement conseillée en raison de la gravité de cette maladie.


Quelques signes d’alerte pour surveiller l’état de santé de votre Frison :

 

 -  La maigreur
    La maigreur peut être le reflet d’une maladie générale ou l’expression d’un problème de conduite d’élevage.


De nombreuses questions se posent alors :


 -   est-ce que la ration du cheval est adaptée à ses besoins, à son travail ?
 -   a-t-il accès à sa ration s’il vit en communauté au pré avec d’autres chevaux (problèmes de dominance) ?
 -   est-il suffisamment vermifugé ?
 -   a-t-il des troubles digestifs ?
 -   a-t-il des ulcères ?


D’autres affections sont plus rares tel que tumeurs, infections chroniques ou insuffisance rénale.

 

     Les coliques


On appelle colique une douleur abdominale.
Les chevaux sont des animaux particulièrement sujets aux coliques.


Elles sont d’origine intestinale, le transit des chevaux est fragile et facilement perturbé lors de changements alimentaires, de stress, de modification de l’environnement ou d’infestation parasitaire.


Que fait un cheval en colique ?
Tout d’abord il arrête de s’alimenter et il semble inquiet.


Il peut gratter le sol avec son membre antérieur, se coucher puis se rouler plusieurs fois.
Certains  se  tiennent campés et se mettent en position pour uriner.


Il peut y avoir une accumulation de liquide dans les intestins puis dans l’estomac.
Or le cheval est un animal qui ne vomit pas ce qui implique que l’estomac se gonfle progressivement.
Ceci est très douloureux pour le cheval et peut même, sans intervention du vétérinaire, aboutir à une rupture stomacale.


Le vétérinaire intervient en plaçant une sonde dans le nez, puis dans l’œsophage du cheval, jusqu’à ce qu’il atteigne l’estomac qu’il peut alors vidanger.
Il procède également à une palpation trans-rectale, c’est-à-dire qu’il place son bras dans le rectum du cheval afin de palper les différentes structures de la cavité abdominale.


Il peut alors sentir une obstruction ou une torsion et prendre ensuite les mesures thérapeutiques qui s’imposent.
Dans les cas les plus graves, il est nécessaire d’opérer le cheval, notamment pour vider l’intestin surchargé et remettre en ordre les différents segments digestifs.


C’est une intervention très lourde, réalisée sous anesthésie générale, dans des structures vétérinaires adaptées.


A l'automne, les excès de glands en sont souvent à l'origine.

 

     La toux


Il est souvent inquiétant pour un propriétaire de se rendre compte que son cheval tousse.
La toux peut être l’expression d’affections respiratoires variées, telles qu’une grippe, une trachéite, une gourme, une pneumonie ou une allergie respiratoire.


La vaccination permet de limiter les épisodes viraux à l’origine de toux.


Une  cause  fréquente  de  toux  chez  les chevaux adultes est l’emphysème ou « pousse » :
c’est une maladie inflammatoire des alvéoles et des bronches, qui a pour origine une hypersensibilité à des allergènes de l’environnement.


Le traitement passe par la soustraction de l’agent allergisant, en limitant la présence de poussières dans l’environnement du cheval.
Les chevaux au box présentant cette allergie peuvent voir leur santé considérablement améliorée une fois mis à l’herbe.


Durant l'hiver la qualité du foin est primordiale.
Il doit être exempt de poussières.

 

 

     Le coup de sang


Le coup de sang, appelé également myosite d’effort, maladie du lundi ou rhabdomyolyse, se produit fréquemment chez des chevaux à la suite d’une séance de travail un peu plus
rude  que  d’habitude  ou  lors  d’une  reprise  de  l’activité après une période de repos.


Le cheval se montre très perturbé, souvent en sueur et présente des difficultés pour se déplacer.
Dans  les  cas  plus  graves,  le  cheval  peut  uriner du sang.


Cet accès résulte de l’atteinte des fibres musculaires et se produit chez des chevaux recevant des rations trop énergétiques par rapport à leur activité sportive.
Une adaptation de la ration et du travail s’impose pour prévenir le coup de sang.

 

 

     La fièvre


La  température rectale d’un cheval adulte est normalement comprise entre 37 et 38,5.
Au-delà, on parle d’hyperthermie.


Lorsque d’autres signes accompagnent la hausse de la température corporelle, tels qu’une atteinte de l’état général, une anorexie, une augmentation de la fréquence respiratoire et cardiaque, on parle de fièvre.


La  fièvre accompagne fréquemment les maladies infectieuses.
C’est un processus qui aide l’organisme à combattre l’infection mais qui doit être traité lorsqu’il s’accompagne d’anorexie.

 

 

     La piroplasmose


C’est une maladie causée par les tiques.
L’infection entraîne une anémie causée par une destruction des globules rouges.


Les chevaux infectés sont affaiblis et parfois un peu jaunâtres au niveau des muqueuses (bouche, œil).
Dans les cas les plus graves, ils ont des urines foncées.


De nombreuses complications peuvent apparaître et cette maladie peut s’avérer mortelle en l’absence de traitement. 
Un traitement spécifique est indispensable pour détruire ces parasites.

 

 

     La boiterie


Le cheval ressent une douleur au niveau de ses membres. 
Il essaie de soulager son membre douloureux en s’appuyant plus du côté sain ce qui rend l’allure asymétrique.


La boiterie est le plus souvent liée à une douleur dans le pied mais peut également concerner tous les niveaux des membres, et même le dos et les cervicales.

 

 

     La fourbure


On appelle fourbure une affection du pied du cheval caractérisée par une inflammation du podophylle, un des tissus du sabot.
Les conséquences de cette affection peuvent être très graves et nécessiter dans certains cas l’euthanasie.


Le podophylle s’intercale entre l’os de la troisième phalange et le sabot.
C’est un tissu très vascularisé et innervé, particulièrement sensible aux traumatismes et à toutes les perturbations affectant l’organisme.


Ainsi, la fourbure est souvent secondaire à une affection générale et peut avoir comme  point de départ une maladie gastro-intestinale.
Lors d’un épisode de fourbure, le podophylle n’est plus assez oxygéné et meurt progressivement.


La troisième phalange du pied n’est plus correctement soutenue, elle devient mobile au sein du sabot.


Comme principale cause de fourbure, on note l’excès d’aliments sucrés.


Ainsi, le cheval qui s’échappe et tombe sur un sac de blé risque de développer une fourbure suite à cet écart alimentaire.
De même, les excès d’herbe de printemps, après avoir passer l'hiver au box et nourrit au foin.


Enfin, les chevaux malades de colique sont particulièrement exposés au risque de développer cette maladie.
La fourbure nécessite une prise en charge rapide par un vétérinaire car c’est une affection grave qui peut compromettre l’avenir sportif, voire la vie de l’animal.


Les premiers signes de cette maladie sont :


 -   des difficultés pour se déplacer (le cheval semble « marcher sur des œufs »)
 -   des pieds chauds
 -   un cheval souvent couché

 

 

     Le tic (trouble comportemental)


Le tic est le reflet du mal-être et de l’anxiété du cheval lorsqu’il évolue dans un environnement trop éloigné de ses conditions naturelles de vie.
Isolement, stress  du  travail, ennui, cloisonnement en box et frustration alimentaire sont autant de facteurs qui favorisent la survenue de tics.


Il  vaut  mieux éviter leur apparition car il est difficile de s’en débarrasser.
Les mesures consistent à distraire l’animal et à le replacer dans des conditions environnementales proches de son état naturel:


Mise au pré, foin distribué à volonté et présence de congénères sont des mesures de première importance.
Toutes les mesures répressives doivent être évitées car elles contribuent à aggraver l’anxiété du cheval et aboutissent souvent à l’apparition de nouveaux tics.


Le tic est une stéréotypie, c’est-à-dire que c’est une séquence que le cheval va reproduire de façon répétée.
Il existe de nombreux tics:


 -   tic à l’air
     Le cheval fléchit la nuque, déglutit de l’air en faisant un bruit caractéristique.
 -   tic à l’appui
     Il ressemble au tic à l’air, de surcroît le cheval prend appui avec ses incisives sur la porte du box ou sur un piquet s’il vit au pré.
 -   tic à l’ours
     Le cheval balance son encolure d’un côté puis l’autre tout en reportant son poids d’un antérieur sur l’autre.


De nombreux autres tics existent, notamment le tic à l’arpentage ou l’encensement.
Seul le tic à l’air est un vice rédhibitoire.

 


          Petites blessures,règles de base et gestes utiles !


     Les plaies de harnachement :


Certaines blessures apparaissent au travail, lors d'un harnachement, qui entraîne des frottements répétés  à l’origine de ces lésions.


Ces petites plaies bénignes peuvent toutefois s’aggraver et mettre du temps à cicatriser.  


Pour éviter ces désagréments, il faut d’abord avoir un matériel de bonne qualité et adapté au cheval.
Les cuirs, en vieillissant, perdent en souplesse, deviennent rigides et causent des frottements à l’origine d’écorchures.


Il faut donc veiller au bon entretien et au bon état du matériel.


De plus, certains chevaux, de par leur morphologie, seront plus exposés aux plaies de harnachement que d’autres.
Par  exemple, les  individus présentant un  garrot prononcé seront particulièrement sensibles aux plaies de garrot et devront être surveillés attentivement.


Des protège-garrots en mousse ou en laine permettent d’amortir les frictions dans ces zones sensibles.

 

 

     le  passage  de  sangle :


Avec la transpiration lors du travail, cette partie du corps du cheval est exposée à des irritations et aux infections.
L’utilisation d’un protège-sangle permet de soulager cette zone.


Il  existe  d’autres  blessures  dues  au  travail  qu’il  faut  surveiller : les plaies à la commissure des lèvres


Elles sont liées à l’appui du mors sur la première prémolaire.
La visite d’un vétérinaire dentiste équin permet de remédier à ce problème.

 

 

     Les atteintes sur les membres :


protection et correction s’imposent !


Les plaies sur les membres sont fréquentes au travail, en particulier chez les chevaux qui « se touchent ».
Après une reprise  ou  une  séance  de  travail, il  faut inspecter soigneusement les membres en passant la main sur toute la hauteur du membre.


Pour éviter les plaies, on peut protéger les canons et les boulets à l’aide de protections (bandes de travail ou guêtres), et les talons à l’aide de cloches protège-glomes


Les  protections  sont également nécessaires lors de transport.
De  nombreux  chevaux  se  blessent  lors  de  la  montée  dans  le  van  ou  au  cours de  trajets.


Il  est  donc  plus  raisonnable  de  prendre  les  devants  et  de  protéger les membres du cheval avec des protections spécifiques que l’on trouve dans le commerce.


Des bandes de repos offrent une première protection lors de traumatisme et permettent également d’éviter l’engorgement consécutif à l’immobilité lors du trajet.
Elles diminuent notamment la fatigue des tendons et soutiennent les boulets lors des longs déplacements.


Pour éviter ces lésions, une litière abondante est nécessaire afin d’offrir un véritable matelas.
Ceci  est  obligatoire  pour les chevaux qui se couchent souvent en raison d’une maladie, telle que la fourbure ou un autre problème locomoteur.